Quand la pression me monte au nez

Tous les matins de la semaine, je fais comme une grande majorité de gens : je me lève pour aller faire un travail qui ne me plaît pas.
Je suis bien payée pour le faire, mes collègues sont des collègues et on a même une machine à café autour de laquelle on refait le monde.

Tous les 3 ans je change de boulot. Et là, devinez quoi ? Ça fait trois ans pile et j'en ai marre. La moindre petite critique (même pas sur moi), la moindre mouche morte m'émeut. Je suis à fleur de peau.
J'y pense la nuit vers 3h20 et le week end.
J'ai des nuits courtes, des journées longues, des semaines épuisantes et le moral à -12.

Je ne peux m'empêcher de penser que je ne suis pas comme les autres ou plutôt que je ne veux pas l'être (c'est mon côté pétasse).
Je vous en ai déjà parlé, je voudrais faire quelques chose de mes dix doigts, voire même de mes deux mains ... Je suis en pleine réflexion.
Je sais ce que je veux et je sais aussi ce que je ne veux pas.

Ma seule question est de savoir comment ça sera quand j'aurai ma boîte à moi ? Si aujourd'hui je suis à la limite de l'ulcère pour des dossiers dont tout le monde se fout, il deviendra quoi mon estomac si la boîte dépend de moi ?

Les conclusions auxquelles j'en suis arrivée sont les suivantes :
1 - J'aime être et travailler seule
2 - Les horaires décalés ne me font pas peur (ils ont été mon excuse pendant des années, aujourd'hui j'ai récupéré des horaires normaux et je trouve d'autres excuses pour ne pas sortir (je m'en même malade des fois ... mais bon quand les psy seront moins chers ...)
3 - J'ai réellement envie de monter ma boîte depuis longtemps et d'en être fière
4 - Elle sera à taille humaine
5 - Dans l'alimentaire

Plus de détails plutard dés que mon esprit sera remis en ordre ... En attendant, je continue et je tente de dépressionner.
Un exemple ? Article écrit à Saint Quentin en attente d'un collègue et devant une bière.
On avance non ?